Depuis une dizaine d’années, nous sommes « confrontés » à des jeunes de plus en plus vieux … et un nouveau public émerge : les jeunes adultes.

Une nouvelle période voit le jour entre le temps de la jeunesse et le temps de l’âge adulte. Celle-ci est le fruit d’un allongement de la durée d’« autonomisation » des jeunes, caractéristique de l’entrée dans l’âge adulte. Cet accès à l’autonomie qui se caractérise par 3 grands changements (accès à l’emploi, logement, constitution d’une famille) est aujourd’hui considérablement rallongé et une période délicate. En France, à la différence des jeunesse d’autres pays, les jeunes ont tendance à chercher à  « Se placer est la variante française du modèle. L’investissement dans le capital humain sous les espèces de la scolarisation et de la course au diplôme est le facteur principal. Il s’accompagne d’une dépendance prolongée de la famille. Le sentiment d’urgence est très prégnant : il faut s’intégrer à tout prix et le plus vite possible, une fois pour toutes et pour toute la vie » – d’après Cécile Van De Velde.

Quelques chiffres démontrent que la situation des 18-25 ans est aujourd’hui préoccupante. En 2019, le taux de chômage des 15-24 ans était de 19,6% en France quand celui de l’ensemble de la population active était de 8,2%.(Source: OCDE-cf diagramme). Et l’âge moyen d’accès au premier CDI est de 27 ans (Source CESE: 2019)

A ces problématiques économiques, s’ajoutent des discriminations récurrentes vis à vis de cette population (les jeunes sont régulièrement perçus par les adultes comme un problème ou comme un danger).

Pour autant, les jeunes veulent agir, pour rendre notre société plus juste et plus égalitaire… Mais souvent nous ne leur laissons pas la place. A travers de nos actions, nous souhaitons agir pour que les jeunes puissent prendre part aux questions importantes pour eux.